Pour la première fois, l’étude des symptômes des humains et des animaux exposés de manière chronique aux infrasons peut être prise au sérieux.
Les infrasons sont définis comme une onde sonore dont la fréquence est inférieure à 20 hertz. Plus la fréquence est basse, plus sa longueur d’onde est grande et plus il est compliqué de s’en protéger. Or les infrasons peuvent pénétrer les bâtiments, les êtres humains et les animaux.
« Avec des éoliennes toujours plus grandes, les fréquences deviennent de plus en plus basses. Cela rend les infrasons plus problématiques et plus dangereux », a déclaré le Dr Bellut-Staeck à Epoch Times.
Les éoliennes d’aujourd’hui diffusent des fréquences aussi basses que 0,25 Hz et la longueur d’onde de cette fréquence est d’un peu moins de 1,3 kilomètre.
Les humains ne peuvent généralement pas entendre les fréquences inférieures à 16 Hz. Autrement dit, nous sommes incapables d’entendre les sons émis par les éoliennes sauf parfois sous forme de bourdonnement ou de grondement sourd.
Cependant, ces forces mécaniques diffusant des fréquences sonores inaudibles provoquent des effets dangereux sur les cellules et membranes, toujours selon cette étude.
Quels dangers concrètement ?
Normalement, le flux dans la microcirculation des mammifères est laminaire et non variable. Cependant, des changements persistants, en particulier du flux oscillatoire généré par le mouvement mécanique et fréquentiel des éoliennes, ont été associés à beaucoup de dérèglement cellulaires allant jusqu’à une inflammation chronique et à un développement possible du cancer.
‘Nous avons des preuves positives de notre hypothèse selon laquelle un agent stressant oscillant agissant de manière chronique et présentant certaines conditions en termes de fréquence, de profil temps/effet, de pression sonore et de durée peut induire un champ de stress oscillant et donc déclencher une réaction de stress au niveau cellulaire. Avec les bases cruciales de la mécano-transduction, il y a maintenant des preuves solides avec des indicateurs évidents d’une interaction possible des infrasons, en particulier avec les fréquences profondes et impulsives’. Ursula Bellut-Staeck
Je repense aux témoignages de ces agriculteurs français perdant peu à peu leurs vaches (bien déparasitées et en bonne santé initiale) dans un environnement rempli d’éoliennes…
De nombreuses questions scientifiques restent sans réponse, mais il existe suffisamment de preuves pour suggérer que, « par mesure de précaution, les nouvelles technologies impliquant des fréquences très basses et/ou des émissions impulsives ayant un impact potentiel sur les organismes vivants devraient être limitées ou mieux évitées jusqu’à ce que toutes les questions soient scientifiquement résolues ».