Les normes et les pollutions électromagnétiques

Les normes et les pollutions électromagnétiques en France sont bien confuses. En effet les normes officielles concernant les valeurs maximales autorisées des champs électromagnétiques émis ne protègent en rien la santé des utilisateurs. Ces normes ont été établies pour satisfaire les opérateurs de téléphonie et les industriels.
En fait, les valeurs limites ont été établies en fonction des effets immédiats c’est à dire les effets thermiques (exposition de 6 minutes uniquement) qu’ils peuvent avoir sur l’être humain et non sur les effets à long terme c’est à dire les effets biologiques (exposition continue). Cela est une aberration si l’on a conscience des vraies études épidémiologiques qui observent des séquelles avec un seuil d’exposition beaucoup plus bas.
Les enjeux financiers sont si importants qu’il faut étouffer la réalité et préserver une image positive des technologies sans fil. La priorité est malheureusement donnée à l’économie au détriment de la santé…

Mais en Août 2007, les normes et les pollutions électromagnétiques ont bien évoluées car un groupe de travail international composé de scientifiques indépendants, de chercheurs et de professionnels de la politique de santé publique (Le BioInitiative Working Group) rendait son rapport sur les champs électromagnétiques et la santé. En effet, ce rapport Bioinitiative soulève de sérieuses préoccupations relevant de la sécurité des limites d’exposition publiques existantes à l’heure actuelle et qui déterminent le niveau des rayonnements électromagnétiques autorisés des lignes à haute-tension, des téléphones mobiles et des antennes relais de téléphonie. Par ailleurs, les conclusions de ce rapport ont également été validées par l’Agence Européenne de Développement puis par le Parlement Européen en septembre 2008.

Les seuils limites d’exposition définis par ce consortium de scientifiques indépendants sont bien plus réalistes et sécurisants pour notre santé car elles prennent en considération des effets supplémentaires qui sont les effets biologiques.